Philippe Ep 22 : Philippe Decouche

PHILIPPE
EP 22 : PHILIPPE DECOUCHE


Dans nos esprits le calme revenait, sauf peut être pour Victor. Il gardait une grosse tension dans sa cage de chasteté. Ça l'avait excité de voir Théo m'enculer. Moi ça m'avait calmé et je somnolais un peu en écoutant mes camarades.

Victor : Je te dis que j'ai pas rêvé l'autre jour, j'ai vu un fantôme traverser un mur.
Théo : Tu as rêvé, et les histoires du grand père de Philippe t'ont fait imaginer le reste …
Moi : ( je sursautais ) Mon grand père ?
Victor : Non je te jure, je m'en souviens clairement.
Théo : Et ça s'est passé ou ? Tu t'en souviens au moins ?
Victor : Je me souviens parfaitement. Je sortais de l'ascenseur, ça s'est passé au bout du couloir à droite. Il portait un plateau, il arrivait de gauche, il a fait une pause puis il a avancé et a disparu … Mais quand je suis allé voir il y avait bien un couloir à gauche mais à droite, là ou je l'ai vu disparaître il y avait un mur !

Plus personne ne parlait …

Moi : ( je sursautais ) Mon grand père ?
Théo : Allons bon il se réveille lui !

Cette discussion avait réveillée une certaine inquiétude dans l'esprit de Victor et ça se voyait.

Théo : Bon, on va aller voir ou tu l'as vu ton fantôme !
Victor : Non moi j'y vais pas, j'ai la trouille !
Moi : Fantôme ? Ou ça un fantôme ?
Théo : Mais rendors toi , tout va bien. On va à la chasse au fantôme.
Victor : Non moi j'y vais pas !
Moi : Chasse au fantôme ! Ça c'est une idée, ça va nous réveiller … Aller c'est parti !

Victor faisait la gueule, il se levait à contre cœur. Il n'avait pas envie d'y aller mais comme on était bien décidé il se sentait obligé de nous suivre.

Ce quartier de la maison était tout à fait normal, à l'image du reste de la maison. Il n'y avait pas une trace de poussière, l'équipe des nettoyeurs était passé par là.

Au bout du couloir il y avait bien un autre couloir à gauche et une fenêtre …

Victor : Oui mais maintenant il y a une fenêtre ! Il n'y avait pas de fenêtre l'autre jour … On s'en va j'ai peur !
Théo : Ce n'était peut être pas à cet endroit ?
Victor : Ne restons pas là les gars, là j'ai la trouille !

On reprenait l'ascenseur mais on ne rentrait pas. Victor voulait retourner à la chambre mais on n'en faisait rien. Un autre couloir, puis encore un autre … A la fin on ne savait plus ou on était. On sortait de l'ascenseur et on entendait une voix humaine.

Théo : Bon là c'est bien une voix humaine, c'est pas un fantôme donc !

Victor était tétanisé, il ne voulait pas sortir de la cabine d'ascenseur. On le sortait de force, il n'y avait plus aucun bruit. Au bout du couloir il y avait une fenêtre, on s'en rapprochait et à l'extérieur on pouvait voir une sorte de petit jardin en terrasse avec des plantes et au loin on voyait ce Manhattan, d'immeubles et de tours au centre de l'île.

Les plantes de cette petites terrasse étaient éclairées d'une lumière rouge dont nous ne pouvions pas voir la source. Victor était tout pâle et voulait rentrer on finissait par remonter dans l'ascenseur et on rentrait dans la chambre.

Il n'était pas tard, on s'habillait donc pour sortir.

Je m'étais résigner à garder mon dispositif de chasteté jusqu'à la fin de mes vacances mais ce soir là j'étais pris d'une violente envie de tirer mon coup. Il fallait que je me libère ! Sans rien dire à mes camarades je décidais de retourner voir Joey. J'étais décidé à exiger de lui qu'il me donne mes clés, ça me semblait facile et logique. J'arrivais, je l'engueulais, il me donnais la clé, je revenais et on n'en parlait plus.

Je suivais mes camarades pendant un long moment dans la soirée puis pendant qu'ils étaient tous les deux occupés à se trouver un partenaire pour la nuit je prenait la direction du quartier des ouvrier, l'île du nord.
Je ne sais pas si le gardien m'a vu passé, reconnu ou seulement repéré mais je suis monté sur une navette sans que personne ne me pause la moindre question. Comme il y avait en permanence du personnel en service, il y avait aussi un mouvement permanent de navettes, c'était mieux, comme ça je pourrais rentrer quand je le déciderais.

Je retrouvais rapidement l'habitation de Joey, il n'était pas là. Un voisin me disais d'aller voir sur la côte, plus loin vers les rochers. Il y avait une maison, un ancien entrepôts ou on déchargeait l'approvisionnement il y a bien longtemps.

Il était là, derrière le bâtiment avec d'autres hommes. Ils étaient torse nue autour d'un feu, bien dissimulés pour ne pas être vu depuis la mer. Ils parlaient fort, il y avait des bouteilles d'alcool à côté d'eux. C'est interdit ça pourtant.

J'approchais.

Moi : Salut Joey, il faut que je te parle.
Joey : Tiens te voilà toi. Tu es venu te faire éclater la rondelle, ça tombe bien je suis libre pour deux jours.
Moi : Non ! JOEY IL FAUT QUE JE TE …
Joey : La ferme, tu te crois ou là ? Ici C'est pas toi qui commande !

Sa voix était très autoritaire, il parlait fort, il était ivre.

Joey : Viens ici toi. Assis, là !
Moi : Joey …
Joey : Tu me fatigues, ouai, JOEY c'est moi. Dans toute sa splendeur ! Je suis beau, c'est pour ça que tu es venu ?
Moi : …

Il m'attrapait par le cou et me tirait vers lui.

Joey : Tu vas trinquer avec nous !

Il me donnait un ver en me disant sur un ton ferme … '' Bois ! '' …

J'hésitais puis, un peu intimidé, je buvais d'un trait. C'était une horreur, du feu dans ma bouche. Il m'en servait un deuxième et me le proposait. Je refusais mais Joey insistait. Il me posait fermement sa main sur ma nuque … '' Bois je te dis ! Tu ne vas pas refuser de boire à ma santé ''.

Il empestait l'alcool. Je buvais, je toussais, je crachais.


Peux après je me retrouvais allongé sur le dos, je rigolais, j'avais le vertige, la tête me tournait mais c'était cool. Je remarquais que seuls deux de ses copains étaient restés, les autres avaient disparu. J'en redemandais.

Ils continuaient à rigoler et à picoler. Joey m'attrapait les couilles, me les serrait fort en me faisant gueuler de douleur. Ses copains rigolaient.

Joey : Enlève ton pantalon et montre à mes potes que le petit chef est tout aussi ridicule que nous.

Je retirais mon T-shirt et me retrouvais torse nue. Ils rigolaient !

… C'est bien. Maintenant enlève ton T-shirt …

Je retirais mon pantalon en ricanant ( je suppose bêtement ) je me retrouvais nu devant Joey et ses deux potes. Un d'entre eux retirait son pantalon et commençait à se masturber.

Moi : Oué mais tu n'as pas de … ?

D'un bras Joey me poussait fermement vers son pote qui m'attrapait la tête et sans plus de formalité m'obligeait à le sucer. Au début je résistais un peu mais la tête me tournait un peu et je finissais par le laisser faire. Il appuyait sur ma tête sans aucun ménagement, il relevait le bassin. Je l'entendais commenter, je ne comprenais pas ce qu'il disait mais il rigolait.

Une main me caressais les fesses, sans aucune douceur le mec glissait ses doigt entre mes fesses. Je le sentais me lubrifier le cul y introduire un puis deux ou trois doigt, je ne sais pas, je ne sais plus mais ce que je sais c'est qu'il me faisait mal. Je râlais.

J'entendais la voix de Joey, elle venait de loin, il s'était éloigné, il disait qu'il ramenait de la gnôle. Mais c'est que je veux y goûter moi à la gnôle, je relevais la main et essayais de réclamer.

J'entendais les deux autres rigoler … '' Il a l'air d'aimer ça le gnome, Joey avait raison ''. Le second m'enfonçait sa queue dans le cul et me rassurant '' Ne t'inquiète pas bonhomme, on va te donner à boire, surtout que tu as l'air d'aimer ça ''.
Puis sans plus attendre il me limait le cul.

Il me faisait mal et par réflexe je tentais de me dégager mais ils me retenaient avec force. Derrière moi, le mec frappait son ventre contre mes fesses. Il me faisait vraiment mal mais je ne pouvais plus bouger, plus parler, plus me dégager. Je suçais, si je résistais une main m'appuyait sur la tête me forçant à avaler la queue.

Joey revenait.

Joey : Alors les mecs ça se passe bien ?
Un des gars : Super, c'est une perle que tu nous a trouvé là !

L'autre rigolait : '' Une perle … Comment tu dis ça toi ? Une grosse pute comme j'en ai pas vu souvent ''.

Joey : J'ai ramené de la gnôle. Qui en veut ?

Je tentais de lever la main comme je pouvais pour réclamer. Ça les faisait rire. Je relevais la tête et on me faisait boire directement au boulot.

Finalement seuls les premières gorgées son un peu difficiles à avaler, les suivantes … Ça coule tout seul. Je crois que à ce moment j'étais à moitié saoul. Mais bon j'en voulais encore …

je recommençais à sucer mon lascar, mais cette fois-ci, il n'avait pas besoin de me forcer, j'y allais de bon cœur. Je gueulais toujours à cause de l'autre qui me défonçais le cul, c'est qu'il me faisait mal mais j'en redemandais, je ne relevais la tête que pour gueuler '' A boire, encore j'ai soif '' ou '' Tu me fais mal toi mais vas y défonce moi le cul '' …

Sans prévenir le mec me jutais dans la bouche, je tentais de me retirer mais il me retenait. Il me forçais à avaler, aussitôt après j'avalais une gorgée de gnôle puis … finalement ils étaient obligés de m'arracher la bouteille des mains.

Pendant que son pote continuait à me défoncer le cul, Joey prenait la place devant moi et m'enfonçait sa queue dans la bouche. Je ne résistais pas et là encore j'en redemandais.

Avec des coups violents et bruyants son pote jouissait dans mon cul et Joey prenait la place avec sa douceur habituelle. J'ai hurlé dès son premier coup de butoir. Il est monté comme un âne Joey et c'est une vraie brute. C'est ce qui me fait peur chez lui, c'est aussi ce qui m'attire chez lui.

Je me souviens qu'à plusieurs reprises je lui faisais signe d'arrêter pour avaler une gorgée de gnôle.

Je ne me souviens plus vraiment comment ça s'est terminé cette histoire. Je sais seulement que je me suis effondré à côté du feu. Plus tard dans la nuit je me suis réveillé dans la cabane à Joey, on appelle ça des capsules. C'est pas très grand mais il y a largement la place pour dormir. J'étais toujours à poil, enroulé dans une couverture, mes vêtements en paquet à côté de moi et quelques bouteilles de cette gnôle juste devant le nez.

J'en attrapais une, il en restait, je la vidais. Je m'effondrais aussitôt.

Un peu plus tard je me réveillais de nouveau, j'avais mal à la tête, mal au cul, j'avais la nausée. Rien n'avait bougé par rapport à mon premier réveil peu avant. J'avais soif, j'attrapais la bouteille d'eau qui était là juste devant moi et j'en avalais une grande rasade … Pas de bol c'était pas de l'eau !

Je m'effondrais de nouveau.

Un peu plus tard, un mec entrait dans la capsule, je ne sais pas qui c'était, il se penchait vers moi. Je glissais ma main et remarquais qu'il ne portait pas de dispositif de chasteté. Javais brusquement une violente envie de sexe. Je sentais ma queue qui protestait contre les barreaux de ma cage, je glissais ma main dans son short et le tirais vers moi. Il ne résistais pas, baissait son short et s'accroupissait à côté de moi.

Je relevais la tête, je n'ouvrais pas les yeux, ma tête tournait et j'avais peur de vomir si j'ouvrais les yeux. Je le suçais goulûment. Ça ne durait pas longtemps, il m'a juté dans la bouche au bout de quelques instants seulement. Je m'effondrais de nouveau.

Je me disais bien que demain j'aurais la gueule de bois mais je m'en foutais. Je ne me sentais pas vraiment bien, je sais que j'ai vomi à plusieurs reprise.

Je me souviens aussi qu'à un moment un mec, deux peut être sont entrés dans la capsule, il y avait peut être Joey, je ne sais pas … Ils m'ont enculé proprement et m'ont remué un peu comme dans une machine à laver. C'était l'horreur, je me souviens, enfin plus ou moins, j'ai gueulé, je les ai insulté, j'en voulais encore, je les ai traité de p'tites bite, d'impuissants, de couilles molles … Ils m'ont enculé, ça m'a calmé. J'avais vidé la bouteilles d'eau à côté de moi.

Le soleil n'était pas encore levé, Joey est venu, il m'a donné un sandwich et du soda. J'ai avalé la bouteille de soda, je mangé le sandwich, j'avais une faim de loup et j'ai tout vomi …

Il m'a aussi donné une autre bouteille d'eau mais celle là se buvait plus facilement, je crois que là c'était bien de l'eau, pour les autres bouteilles avant, j'ai des doutes …

La nuit avait été terrible, mais le lendemain, en fin de nuit, je ne lâchais pas Joey. J'étais venu pour quelques chose de précis, je m'y tenais. Je gueulais, je le menaçais, je l'insultais, je crois que je n'ai jamais été dans un tel état ni avant ni depuis. Bref avant le lever du soleil il ne pouvait plus me supporter.

Joey : Tu l'as veux ta clé, viens voir par là, je vais te montrer ce que j'en fais de ta clé !

Je le suivais en gueulant et toujours en l'insultant. Il avançait sur les rocher, les premiers rayons de soleil allaient se montrer, le ciel prenait des couleurs flamboyantes, j'avais mal aux yeux.

Joey sautait sur les rocher de plus en plus loin de la côte et me gueulait '' Regarde ce que j'en fait de ta clé ! ''. Il la jetais alors dans la mer de toutes ses forces, le plus loin possible.

Ma colère redoublait, je l'insultais, je le menaçais, je chialais.

Il revenait vers moi en rigolant.

Joey : Tu peux dire ce que tu veux, pauv-con, et tu vas faire quoi maintenant ?

Je lui sautais dessus et frappait de toutes mes forces avec mes petits bras. Ouai je dis petits bras parce que, au niveau bagarre c'est pas vraiment mon fort. Il me saisissait les poignets pour essayer de me calmer mais je lui donnais des coups de pieds.

Exaspéré il me balançait une violente gifle. Je lâchais tout et je tombais sur le sol. Je ne suis plus très sûr de rien mais je crois qu'à ce moment j'ai encore un peu vomi …

En tout cas c'est à ce moment que j'ai entendu une voix connue qui hurlait mon nom. C'était Alex. Je me relevais et courais me réfugier dans ses bras.

Alex : Mais tu fais quoi là Philippe ?
Moi : J'ai un peu picolé, mais il y avait aussi de l'eau.
Alex : De l'eau de vie oui, tu as vu dans quel état tu es ?
Moi : Bein oui, beuh non. Mais bon … Rien …
Alex : Tu n'est même pas dessaoulé, tu t'es vomi dessus, tu es dans un état lamentable, sale et tu à une tête de mort vivant !

Il jetais un œil vers Joey qui était livide ( pourtant il est métissé et habituellement d'un teint très mat ).

Alex : Mais enfin Philippe, c'est pas sérieux. Tu te rends compte que toute la sécurité de l'île est à ta recherche. Dans la nuit j'ai encore eu ton grand père au téléphone il y a à peine plus d'une heure, il ne sait pas comment il pourra cacher cette affaire à ton père. Il m'a dit qu'il venait sans délais.
Moi : Il n'y a pas de train dans la matinée, et puis je vois pas ou est le problème, j'ai découché une nuit et tout de suite on alerte la sécurité. Et pourquoi pas l'armée ?

Là Alex me remuait un peu pour tenter de me remette les idées en place.

Alex : Mais enfin Philippe tu n'as pas découché une nuit, tu as disparu depuis avant hier. Ça fait deux jours, on te cherche partout depuis deux jours !


N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast

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